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tandis qu’à droite, deux niveaux de fenêtres à meneaux de pierre, décorées de pilastres à chapiteau composite, se développent sous une loggia aux larges baies vitrées. de belles ferronneries devancent les baies de la loggia et le dernier niveau, qui forme un toit-terrasse à l’italienne. un mufle de lion du soubassement édifiée en pierre de taille, cette façade repose sur un soubassement en meulière éclairé par de grands soupiraux et décoré de mufles de lion. de style néo-renaissance, la porte d’entrée occupe le rez-de-chaussée de l’avant-corps. de forme cintrée dans sa partie supérieure, elle est flanquée de colonnes à chapiteau à volutes et feuillages, et surmontée d’un entablement décoré de mascarons. le fronton de l’avant-corps au-dessus de la porte d’entrée, une haute fenêtre à petits carreaux colorés éclaire le second niveau de cette travée qui forme un avant-corps. ses montants sont moulurés et sa tablette d’appui repose sur la tête ailée d’un angelot. une corniche saillante et un petit entablement marquent son couronnement. ces deux éléments supportent un cartouche, deux cornes d’abondance et un heaume empanaché. cet avant-corps est couronné d’un fronton pointu, dont le tympan est creusé d’un oculus feint orné d’une tête de femme qui semble se pencher et observer les passants. ce personnage est coiffé d’un bonnet laissant les cheveux libres sur la tête, le front et les tempes ; quelques mèches retombent également dans le cou. pour accentuer l’effet de surprise, le sculpteur a représenté l’une des mains de la jeune femme sur la corniche. ce procédé rappelle les fameux trompe-l’œil de l’hôtel jacques-cœur, à bourges, et peut-être les bustes en terre cuite émaillée sortis de l’atelier florentin des della robbia. rue fortuny l’hôtel picard (1891) cet hôtel particulier, bâti en pierre de taille pour arsène picard (1831-1899), haut-fonctionnaire des finances et homme politique français, présente une étroite façade de trois travées comprenant un rez-de-chaussée, deux étages en façade et un comble brisé à lucarnes. conçu par l’architecte jean brisson, l’hôtel picard possède un rez-de-chaussée décoré de refends, où se logent deux portes, l’une cochère et l’autre piétonne. le premier étage, initialement réservé aux salles de réception, s’articule autour d’un bow-window composé de trois baies. flanquées de pilastres à chapiteau composite, ces baies s’appuient sur une balustrade de pierre ornée d’entrelacs. le second étage, qui abritait les chambres, est souligné par un balcon à garde-corps, dont la partie centrale porte un relief ajouré. la baie voûtée en anse de panier du second étage est également flanquée de pilastres ; la voussure de l’arc est ornée de mascarons. une frise de coquilles et une corniche à modillons couronnent l’élévation de la façade. les combles, autrefois réservés aux logements des domestiques, étaient ornés d’une grande lucarne, aujourd’hui remplacée par une ouverture ordinaire. le relief ajouré du balcon du second étage c’est le sculpteur et céramiste gustave-joseph chéret (1838-1894) qui réalisa les décors de style « renaissance » de l’hôtel picard, notamment le relief ajouré à motif de grotesques ornant le balcon du second étage. hôtel particulier – 21, rue fortuny bâti en « brique et pierre », l’hôtel particulier voisin présente un style très proche, caractérisé par de grandes baies subdivisées et flanquées de pilastres à chapiteau composite. son étroite façade comprend deux travées et une corniche terminale rythmée de consoles et d’arcades ornées de coquille. deux lucarnes ouvragées percent le comble brisé couvert d’ardoises. hôtel ponsin (1879) – 42, rue fortuny bâti pour joseph ponsin, maître-verrier, concepteur du « palais lumineux » pour l’exposition universelle de 1900, cet hôtel particulier comprend deux travées asymétriques qui accordent une grande place au verre. dessiné par l’architecte alfred boland, l’hôtel ponsin devait être la vitrine du maître-verrier, à la fois son atelier et son habitation. une large ouverture vitrée, malheureusement gâchée par l’usage de fenêtres en polychlorure de vinyle (pvc), caractérise la travée de gauche ; un cartouche à enroulements et figures géométriques, surmonté d’un mascaron, en forme le couronnement. deux baies supplémentaires, séparées par une corniche saillante, signalent les niveaux supérieurs de la façade. la travée de droite reçoit la porte d’entrée et son attique à entablement, un petit oculus à feuilles d’acanthe et de petites fenêtres rectangulaires. mascaron et chute végétale les baies du premier étage sont encadrées de motifs sculptés prenant naissance sous la corniche. des consoles à feuille d’acanthe retiennent un cartouche à enroulements, sur lequel se détache la tête d’un faune cornu. sur ce cartouche, un poinçon retient une guirlande végétale suspendue. le linteau de la fenêtre est orné, sur sa face intérieure, de petits tessons de mosaïque représentant des rinceaux posés sur fond d’or. une cariatide les baies du second étage sont encadrées de cariatides : ces figures sont vêtues d’une tunique savamment froissée ; elles serrent de longues feuilles dans une main et un bouquet de fleurs coupées dans l’autre. le petit attique de la travée principale un petit attique couronne la travée principale de l’hôtel poncin. compris entre deux volutes, il possède deux baies voûtées en plein cintre flanquées de pilastres ; les plus petits à chapiteau composite, les plus grands à chapiteau dorique. le petit pilastre central est surmonté d’un mascaron à tête grimaçante. l’attique supporte un fronton qui contient un médaillon orné du portrait de bernard palissy, avec une guirlande de fruits débordante. l’hôtel gélin (1880) – 46, rue fortuny bâti en 1880 par eugène flamant, l’hôtel gélin se développe sur une parcelle profonde et étroite ; sa façade, coincée entre deux bâtiments plus élevés, ne comprend en effet que deux travées. cet hôtel particulier s’appuie sur un soubassement en pierre d’euville, percé de grands soupiraux. la porte d’entrée, cintrée dans sa partie supérieure, est rejetée à l’extrémité droite de la façade : flanquée de pilastres doriques, elle est couronnée d’un petit entablement à consoles, rompu par une agrafe. elle est surmontée d’un fronton entrecoupé, encombré d’u